« Construire la meilleur version de vous même »

Pourquoi muscler votre cerveau ?

Vous avez appris à bouger et à marcher, votre cerveau a enregistré des mouvements et des actions que vous êtes en capacité de reproduire aujourd’hui

Comme un muscle, votre cerveau a besoin d’un entraînement pour grandir.

Votre cerveau, au cours des années passées, a créé des habitudes pour toutes sortes de choses. C’est ainsi qu’il reproduit des schémas identiques lorsque les situations se répètent, que vous en soyez conscient ou pas.

Comme un muscle, il réitère les comportements appris au cours des années passées.

Ce qui devient intéressant, c’est quand il est capable de s’adapter, avec la répétition d’actions différentes, à de nouvelles sollicitations. C’est un processus d’apprentissage, sous différentes formes, qui permet de modifier ce qui avait été appris.
Comme un muscle, il a aussi besoin d’un entraînement qui correspond à ce que vous souhaitez. Ainsi vous pourrez obtenir des résultats en cohérence avec vos objectifs.
Dans le langage scientifique, ce phénomène s’appelle la plasticité cérébrale.

En rentrant un peu plus en profondeur dans le fonctionnement du cerveau, on constate qu’il possède plusieurs modes différents :

  • Un mode spontané, pour traiter les choses simples et déjà vue du quotidien.
  • Un mode adapté, pour prendre en charge les situations nouvelles et complexes.

Pour faire un autre parallèle avec les muscles ou plus généralement avec le sport, on peut parler d’entraînements « foncier» ou « spécifique ».
Cela correspond aux deux modes de fonctionnement de notre cerveau

De manière concrète et pour vous faire toucher du doigt le rôle de votre cerveau, posez-vous deux questions similaires :

  • Dans ma pratique sportive, qu’est-ce qui peut ou doit fonctionner en mode « spontané », simple, voire automatique ?
  • Dans ma pratique sportive, qu’est-ce qui est complexe et qui va nécessiter de l’adaptation « spécifique » ?

Prenons un exemple, celui d’un cycliste lors d’une course : les réglages de ses positions sur le vélo, sa manière de pédaler, ce qu’il boit, ce qu’il mange, sont des éléments qui sont déterminés presque indépendamment de la course.
En revanche, il va utiliser ses différentes positions sur le vélo en fonction de sa course et de sa place dans le peloton. Il va devoir adapter sa fréquence de pédalage en fonction du profil de la route, des actons des autres coureurs, etc.

Muscler votre cerveau, c’est lui donner à gérer les bons éléments dans le bon mode lors de votre entrainement et surtout lors d’une compétition.

Bon Sport, bon entraînement
Laurent